Livre Mémoire Xynthia
Contributions scientifiques:
- Ludvina Colbeau-Justin
- Bernadette de Vanssay
- Dorothée Marchand
- Cloé Vallette
Préambule
« La nature ne se dompte pas, au mieux elle s’apprivoise ».
Le 28 février 2010, la tempête Xynthia a révélé au monde une zone sinistrée, écartelée entre deux
départements, la Vendée et la Charente-Maritime. L’anse de l’Aiguillon et les côtes des CharenteMaritime, là où la surcote marine générée par la tempête a été maximale, ont souffert dans leur terre
et dans leur chair.
En nous plongeant au cœur de la vie bouleversée de ces villages nés de la mer, nous vous donnons
à envisager la tempête comme révélateur de la capacité de redressement de ses hommes. Presque
deux ans près, c’est un suivi humain de cette terre qui saigne encore que nous proposons au travers
de l’état des lieux d’une population courageuse, qui continue à se battre pour sa survie. L’espoir
renaît peu à peu des cendres…
L’étude des stigmates de la tempête Xynthia, sur la terre et auprès des hommes, nous est apparue le
prisme révélateur pour dépasser la catastrophe, comprendre son incidence et mieux anticiper, appréhender les prochains aléas de la nature.
L’histoire d’un oubli, d’une mémoire défaillante, pire d’un déni du passé pour nous aider à mieux vivre
le présent, appréhender l’avenir et notre patrimoine.
Un livre que nous avons voulu comme un dialogue entre l’art et la science : une conversation entre la
terre, la mer et ses hommes. L’attention de scientifiques, attachées aux problématiques psychosociologiques des catastrophes naturelles couplée à un œil d’auteurs, en texte et images, plus artistique,
proposent un regard alternatif sur la prévention.
Comment l’art et la science échangent-ils pour trouver des perspectives communes?
Si la terre et l’eau sont des éléments qui s’entremêlent de manière particulièrement harmonieuse
dans les marais, l’art et la science peuvent donner des perspectives intéressantes concrètement, sur
le terrain. En restant à l’approche de certains sinistrés tout au long d’une année, nous avons tenté de
restituer au mieux leurs aspirations de sorte que notre regard constitue un outil pratique et utile, pour
« les gens d’après» la catastrophe…
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